5 moments forts du Zimbalam Music Festival de Londres 2024

Snow Strippers – Village Underground, jeudi 7 novembre

Les sujets entendus à l’extérieur de Village Underground comprenaient : Nettspend grince-t-il ? Pourquoi Drain Gang a-t-il quitté l'année 0001 ? Vérifient-ils les identités ? Le duo de Détroit, Snow Strippers, a une fervente suite à la génération Z, qui était bien représentée jeudi soir. Certains ont comparé l'EDM-pop et la transe enivrante du duo animé à un point culminant perpétuel et engourdissant, et lorsque Tatiana Schwaninger et Graham Perez se sont précipités sur scène pour « Just Your Doll », il semblait peu probable qu'ils puissent maintenir cette énergie frénétique pendant longtemps. Mais ce qui a suivi a été une heure fascinante de synthés glacials et revigorants, de stroboscopes incessants et d'écrans de téléphone rebondissants. Lorsque le synthétiseur 8 bits de « It's A Dream » – dont le remix de 2023 met en vedette Lil Uzi Vert – a retenti pour la première fois, il a reçu une réponse si fébrile que j'ai dû vérifier qu'Uzi n'était pas réellement sorti.


Laraaji – ICA, vendredi 8 novembre

Laraaji a commencé son set par une relaxation guidée, nous invitant à détendre notre corps des orteils jusqu'au cuir chevelu. Devant lui se trouvait une sélection d’instruments qu’il commença à ramasser avec la calme intention de tailler une roseraie. Le vrombissement des cigales et le gonflement d'un synthé modulaire ont créé une toile de fond immersive alors qu'il grattait, tambourinait et pinçait sa cithare signature. Bientôt, le scintillement incomparable d'une kalimba se fit entendre, l'instrument figurant en bonne place sur les enregistrements redécouverts sortis l'année dernière, Passez à l'infini. Célèbre pratiquant de la « méditation du rire », Laraaji a parsemé son set de rires alors qu'il nous guidait sur ce lent fleuve de sons, sans nous transporter nulle part en particulier mais nous invitant à être pleinement présents.