Le Alliance compositeur et compositeur européen (ECSA)) a publié une lettre ouverte à la Commission européenne mercredi 2 juillet, en exhortant à bloquer l'acquisition prévue par Universal Music Group de Downtown Music Holdings.
L'ECSA est un groupe parapluie d'environ 55 associations compositeurs et compositeurs dans plus de 25 pays européens.
« Comme le marché de la musique est déjà dominé par une poignée de joueurs mondiaux, l'acquisition de la musique du centre-ville entraverait une concurrence équitable à travers la chaîne de valeur musicale et réduirait la liberté de choix pour les compositeurs et les auteurs-compositeurs », a écrit ECSA.
«Bien que la concurrence équitable permet à nos membres de faire un choix entre différents éditeurs qui peuvent offrir divers services… à différents tarifs, l'acquisition du centre-ville exacerberait la concentration du marché et réduirait davantage les options disponibles pour les compositeurs et les auteurs-compositeurs.»
En avril, la Commission européenne a annoncé une enquête initiale sur l'accord en vertu du règlement de la fusion de l'UE (EUMR). Bien que la valeur de la transaction n'ait pas atteint le seuil de l'UE pour une enquête sur la concurrence, elle l'a poursuivie après une demande des Pays-Bas et de l'Autriche, dont les lois nationales permettent une enquête d'acquisitions de cette taille. UMG se négocie sur la bourse Euronext à Amsterdam.
Dans une mise à jour déposée le mois dernier, la Commission européenne a déclaré qu'elle émettait une évaluation initiale de l'acquisition d'ici le 22 juillet.
Virgin Music Group d'Umg a annoncé en décembre dernier qu'il prévoyait d'acquérir le centre-ville pour 775 millions de dollars (environ 737 millions d'euros européens). Le centre-ville est purement une entreprise de services musicaux depuis qu'elle a vendu son portefeuille de droits musicaux à Concorde pour environ 400 millions de dollars en 2021.
Les principales divisions de l'entreprise comprennent les services d'artistes et d'étiquettes, la distribution, les redevances et les services financiers et l'édition musicale. Son portefeuille d'entreprises comprend des distributeurs Fuga et CD bébé, Services d'artistes et d'étiquettes du centre-ville, Redevances de courbe, Publication musicale du centre-ville et Chant.
«L'acquisition du centre-ville exacerberait la concentration du marché et réduirait davantage les options disponibles pour les compositeurs et les auteurs-compositeurs.»
Alliance compositeur et compositeur européen
L'ECSA fait valoir que la mise en place des entreprises du centre-ville sous le parapluie de l'UMG «amplifierait l'influence de l'UMG» sur les organisations de gestion collective (CMOS) et augmenterait sa capacité à négocier des taux préférentiels avec les plateformes de streaming musical, «avec un impact significatif sur d'autres sociétés musicales et la diversité culturelle dans son ensemble.»
Il a également utilisé la lettre pour critiquer la poussée de l'UMG pour les services de streaming pour se déplacer vers un modèle de paiement «centré sur l'artiste», qui, en général, réduit les paiements de redevances en streaming sur les pistes avec des comptes de flux bas et récompense les pistes populaires et les artistes fréquemment recherchés.
Les défenseurs du modèle centré sur l'artiste soutiennent qu'il réduit l'incitation à commettre une fraude en streaming et décourage le téléchargement de pistes audio de basse qualité pour parcourir une part de redevances en streaming.
L'ECSA soutient qu'il se traduit par la «démonétisation des créateurs plus petits et CREAT[es] Un marché à deux niveaux – le tout sans aucune consultation avec des créateurs et des organisations d'artistes qui sont directement touchées par eux ».
« La promesse de l'ère numérique était de créer un terrain de jeu à niveau pour les créateurs de musique, la promotion de la diversité culturelle et musicale, et d'autonomiser les artistes, les auteurs-compositeurs et les compositeurs. Hélienne Lindvall dit.
«L'UMG acquérir du centre-ville exacerberait cette situation, la société dominant chaque partie de l'industrie, y compris la distribution et la fixation de taux. Nous exhortons la commission à inverser cette tendance et à aider à créer un écosystème musical diversifié et sain qui profite à tous en bloquant cette transaction.»
L'ECSA a également blâmé la part relativement faible des redevances qui revient aux auteurs-compositeurs, aux compositeurs et aux éditeurs sur «La domination des principaux étiquettes d'enregistrement des divisions sur leurs armes d'édition respectives».
«Nous voyons maintenant de grandes multinationales amortir leurs concurrents et limiter nos options et notre pouvoir de négociation.»
Hélienne Lindvall, ECSA
Par les calculs de l'ECSA, les auteurs-compositeurs et les éditeurs prennent un «dérisoire» 15% de la tarte aux royauté, tandis que 55% Va à l'enregistrement des titulaires de droits et au reste des plates-formes de streaming.
« L'acquisition par UMG du centre-ville rendrait encore moins probable que les auteurs de musique obtiennent une part plus juste des revenus de streaming », a déclaré l'ECSA.
La Commission européenne mène une enquête «de phase I» sur l'accord, dans laquelle elle déterminera si la prise de contrôle par UMGS du centre-ville pose ou non de graves problèmes de concurrence.
S'il détermine qu'il y a des préoccupations, il lancera une enquête plus complète de la «phase II», qui peut se terminer par un mouvement pour bloquer l'accord, ou lui permettre d'avancer, avec ou sans conditions.
Les statistiques de la CE montrent que 90% De tous les cas sont «résolus dans la phase I, généralement sans remèdes», ce qui signifie qu'environ un seul sur 10 passe à la phase II.
Dans une déclaration à Mbw En avril, UMG a déclaré qu'il était «confiant que nous fermerons cette acquisition au second semestre, sur son calendrier initial».
