Reuben Vincent: Critique de l’album Love Is War

Alors qu’il était sous-classe à Charlotte’s Myers Park High School, Reuben Vincent a réussi à intégrer un triomphe de rap à part entière dans sa charge de cours. Avec la production des luminaires de Caroline du Nord 9th Wonder et Khrysis, 2017 Parc Myers était le genre de début à succès qui sert inévitablement de mesure. Faisant apparaître des mécanismes extraordinaires à travers une suite d’instrumentaux de mauvaise humeur, Vincent a considéré sa vie dans des méditations verbales, portant habilement un album sans interprètes invités. Il portait des influences de l’ère DatPiff sur sa manche – il coulait comme Joey Bada$$, quand il n’harmonisait pas comme Big KRIT – poursuivant une portée thématique modeste par déférence pour sa technique remarquable.

La réception a été assourdie, surtout compte tenu du personnel rassemblé; Vincent s’est inscrit à North Carolina A&T et a obtenu une multitude de ressources pour le suivi, L’amour est la guerre. Présenté comme une entreprise conjointe entre Jamla et Roc Nation, avec des contributions de Christo de Dreamville et de Reason de TDE, sans parler de ce qui n’a pu être qu’un très échantillon coûteux de « Funny How Time Flies » – cela ressemble à une déduction fiscale pour l’ensemble du complexe rap-industriel. 9th Wonder et Khrysis reviennent en tant que producteurs, rejoints par Sndtrk, Young Guru et une demi-douzaine d’autres. C’est trop gros pour échouer, et trop lourd pour une déclaration cohérente : maintenant âgé de 22 ans, Vincent n’est pas méconnaissable autant que noyé par L’amour est la guerrearrangements orchestraux.

Vincent reste un génie technique, transformant l’album en une clinique vocale. Sur « Just Like a Dream », il navigue à travers des modèles de rimes complexes avec une énonciation agile. Sa voix est plus texturée que dans le Parc Myers jours, et il le module à des degrés subtils, augmentant progressivement la tension comme Nas sur « One Mic ». Le placement précis des syllabes de « Geechie Suede » est souligné par la livraison aérée et mélodique de Vincent. Il a perfectionné ses mesures et son souffle, mais sa musicalité accrue est l’élément le plus impressionnant de L’amour est la guerre.

Au lieu de faire de Vincent l’instrument vedette, les producteurs ont tendance à l’enterrer. L’amour est la guerre est un jalon pour 9th Wonder, une icône du rap sac à dos autrefois connue pour ses rythmes sereins composés sur un logiciel de bureau bon marché. Au milieu des années 2000, son approche de bricolage a posé un contrepoint aux affaires coûteuses des majors; il a transformé des échantillons évocateurs en boucles de batterie concises, favorisant les rappeurs accessibles des petites villes. Mais entre les couches sans friction de « Butterfly Doors », le funk apathique de « Geechie Suede » et les accords pesants de « Just Like a Dream », L’amour est la guerre est lisse et anonyme. L’échantillon susmentionné de Janet sur « 2ime Flies » marque le nadir de l’album : 9th ne fait rien pour déguiser ou habiller l’instrumental, et c’est une référence trop évidente pour que Vincent s’approprie. Ce n’est pas un hommage ou un hommage, juste une reprise insipide.