RXK Nephew / Harry Fraud: Critique de l’album Life After Neph

RXK Nephew et Harry Fraud brillent en duo une fois que le sujet du steak est abordé. Sur « Hunnid on the Dresser », un moment fort de leur nouvelle mixtape La vie après Neph, le rappeur de Rochester n’obtient qu’une seule critique avant d’être distrait par un morceau de viande grésillante ; bientôt, il se lance dans une séance de cuisine si intense que son poignet se brise comme Chose dans la famille Addams. La vie après Neph est plein de références étranges à la culture pop et d’énergie bizarre du rappeur, mais il reflète également sa stratégie de sortie de tout jeter au mur. (Consultez sa chaîne YouTube : il y a de fortes chances qu’il ait sorti une nouvelle chanson aujourd’hui et qu’elle ne ressemble pas beaucoup à celle d’hier). La subtilité mesurée était un atout sur Le Neveu Onderful, sa cassette de juin avec DJ Rude One, mais ici les rythmes semblent trop raffinés. Au lieu d’offrir de nombreux grooves dans lesquels Neph peut s’installer, la production sur La vie après Neph est trop glissant pour que ses flux de signature obtiennent de la traction.

La fraude est un collaborateur polyvalent ; il a fait carrière en regroupant ses échantillons pour les adapter aux styles de différents partenaires créatifs. À son meilleur, la touche modérée de Fraud accentue le registre retentissant de Neph, gardant le rythme stable sous ses couplets tumultueux. Neph mesure 12 pieds de haut sur le refrain étrange de « How I’m Coming » ; il est également aux commandes des «instructions RX» inférieures. L’atmosphère « Hunnid on the Dresser » est un terrain de choix pour Neph qui souhaite adopter une approche plus conversationnelle des répliques chaotiques qui ont fait de « American Tterroristt » un classique (qui d’autre menace le Père Noël avec un marteau ?) Alors qu’il commence à devenir le patron de sa propre vie, Neph dit qu’il tempère le personnage volatile de Slitherman qui a motivé ses premiers résultats. Hon La vie après Neph, il rappe sur des sujets inoffensifs comme les réductions de vacances et le bowling sur des boucles scintillantes, des flips de jazz faciles et même la mélodie interpolée d’un tube de Tears for Fears.

Le point culminant de l’album est le dernier morceau, « Top Chef Neph ». Sur des synthés de style années 80 équipés de 808 applaudissements, un Neph en sueur fait appel à sa copine pour l’aider à préparer un autre festin aux proportions épiques : un steak Tomahawk, une bouillie de fruits de mer remplie de requin et une pomme de terre au four chargée pour faire bonne mesure. La production renforce le punch du précédent montage « Dub 4 U » ; vous pouvez sentir Neph reprendre son rythme alors qu’il se lance dans des questions de goût. On peut même entrevoir son affinité pour les théories du complot : « Tais-toi, ta nourriture a été imprimée en 3D. »