BigMama participera à la 74ème édition du Festival de Sanremo avec la chanson La colère ne vous suffit pas.
Une chanson qui est une dédicace à la petite Marianna (Marianna Mammone est le vrai nom de Big Mama) et un message universel qui n’a pas qu’un seul nom.
Harcèlement, violence, noirceur intérieure, mais aussi force et rédemption : une invitation à chercher le courage et la force dans la projection et dans l’idée que l’on a de soi, et non dans les paroles des autres. « Si tu te perds, suis-moi »
23 ans, née dans un petit village de la province d’Avellino, BigMama rappe avec son flow unique et magistral sur une série de sujets très actuels qui touchent aujourd’hui de nombreux enfants et qu’elle a elle-même vécus de première main, et elle le fait dans à sa manière. « Si tu veux danser, danser, tu ne peux pas disparaître », la chanson alterne la force du rap avec la liberté de la danse, et crée volontairement un court-circuit entre l’immédiateté du riff et la profondeur des paroles, pour retrouver dans l’obscurité de sa solitude, quand la nuit est une ennemie, le courage de ne pas rester immobile, d’avancer.
« La colère ne vous suffit pas » est écrit par BigMama. A l’intérieur on retrouve quelques mélodies composées par l’artiste Maria Lodovica Lazzerini, la pièce est réalisée par Enrico Brun et Enrico Botta.
L’HISTOIRE
LE PRÉ SANREMO
Les tests se sont bien déroulés. J’ai eu très peur.
Bien sûr, j’ai pleuré dès que les violons ont commencé à jouer.
Ce fut le moment de véritable satisfaction. Les répétitions m’ont fait comprendre que je méritais cette place sur la scène de Sanremo !!!
LA CHANSON
Pour moi il est important d’avoir un message fort à faire passer dans mes chansons, un message en tant que femme.
Je dois toujours dire quelque chose d’intelligent parce que je veux utiliser des mots.
La chanson ferme un peu le cercle de la vengeance.
Le message est de ne jamais avoir peur et de toujours croire en soi dans les choses que l’on veut faire.
Si vous voulez faire quelque chose, faites-le, regardez vers votre avenir.
S’ils vous disent que vous ne pouvez pas le faire parce que vous êtes grosse, parce que vous êtes une femme, parce que vous êtes homosexuelle… faites-le quand même !Je suis heureux de porter ce message sur une scène comme Sanremo
Je dis ce que j’ai envie de dire, sans avoir peur de dire des choses inconfortables.
Je veux être vrai en musique. Je n’ai pas peur d’être incompris. Je dis ce que je pense et c’est tout.
SANRÉMO
Cela me fait peur, évidemment. C’est une semaine où tout le monde est sur vous. Mais cela n’a pas d’importance. Je me sens prêt. Ma plus grande crainte est de ne pas voir mes besoins satisfaits.
J’ai peur de me décevoir. J’étudie beaucoup et je me prépare beaucoup.
LE PROCESSUS MUSICAL
J’écoute beaucoup de musique mais pas beaucoup de favoris. Je n’ai pas de vraie référence que je voulais suivre.
La chanson était une session très rapide. Nous l’avons fait en une journée.Je ne m’inspire généralement de personne. J’y vais un peu au hasard !!!
DUO
Pour choisir la pochette, je suis allé sur Youtube et j’ai commencé à chercher des pièces iconiques de mon adolescence.
J’ai regardé les chansons avec plus de femmes et dès que j’ai vu « Lady Marmalade » j’ai dit que c’était elle !!!
Il était difficile de trouver trois jeunes filles parfaites pour cela.
Au final nous avons choisi La Niña, Gaia et Sissi qui sont parfaites !
Je voulais amener des jeunes filles comme moi, parce que je voulais apporter ce message.
LES ARTISTES QUI M’ONT INSPIRÉ
Quand j’étais adolescente, j’adorais Katy Perry et One Direction. Un jour, mon frère m’a forcé à aller à un concert de rap de Salmo et Clementino.
Après ce concert, tout a changé, j’ai jeté les One Direction à la poubelle et je suis devenu le fan numéro un de Salmo !Quant aux chanteuses italiennes, j’ai toujours aimé les rousses : Fiorella Mannoia, Noemi et Annalisa. Je faisais du karaoké avec leurs chansons et j’ai tous leurs disques !!!
INTIMIDATION
Quand j’étais très jeune, je répondais à la haine par la haine. Au début, j’étais très en colère, j’étais très dur et j’ai pris cette colère sur moi-même.
Au fil du temps, j’ai découvert que toute cette colère ne m’aidait pas à me sentir mieux.
La colère ne me suffit pas…
J’ai transformé toutes les énergies négatives qui me venaient en énergie positive.
Quand j’ai commencé à comprendre que j’étais belle pour qui j’étais et non pour la façon dont ils me voyaient, j’ai changé ma vision de moi-même.
WEB ET SOCIAUX
https://www.instagram.com/bigmamaalmic/