Eev Frances: Parfois j'oublie de respirer la critique d'album

Le producteur de Philadelphie, Eev Frances, a couvert beaucoup de terrain en quatre ans. Une piste Frances donnée peut être construite à partir de coups de couteau rave, de battements de style Memphis ou de explosions de bruit de qualité Merzbow, chacune d'entre elles bouclées et compressées dans un instrument à force contondante; Ses productions plus élaborées ont pris la forme de couvaison après le dubstep, de Gabber Shoegaze et de jungle aux yeux brumeux. Peu importe le style, le dénominateur commun a été une patine omniprésente de dégâts: soufflé, bitcush et hérissé de distorsion, comme si sa Daw se blottissait sous la surfeit des idées.

La nouvelle version de Frances, Parfois j'oublie de respirermarque un quart de travail. Les contours de sa musique sont plus vifs – les rythmes ont des dents plus nettes; Les mélodies brillent comme le dos des dauphins. Si ses premiers travaux semblaient souvent être une sorte de soupe primordiale, le nouveau disque a rapidement fait une distance considérable à travers l'évolution de sa musique. Si longtemps, Protozoa: Ici, nous voyons la créature pleinement formée, marchant en toute confiance dans le désert.

Ce n'est pas seulement que la musique semble plus polie; Tout est plus complexe, plus attentivement pensé. Une influence se profile grande: les explosions hyperkinétiques de la fin des années 90 et du début des 00. L'ouverture «Pistol Whip (Demo)» est une émeute d'énergie à peine sobre. Un rythme furieux du tambour-basse se rassemble à partir de couverts claquer; Les coussinets apaisants gardent le placide de l'humeur tandis que la ligne de basse s'embrasse dans des formes de plus en plus déformées. Il y a quelque chose de presque caricatural dans les textures silencieuses et les couleurs de ton cristallin, mais le vertige est tempéré par un courant sous-jacent plus abattu. Au fur et à mesure que la piste se construit, les mélodies poussent à la tête d'hydra, se ramifiant dans le chaos contrapuntique. C'est un hommage sans vergogne pour Squarepusher d'âge d'or, mais il tient le coup dans sa pure profondeur de sensation.

Une palette similaire et une sensibilité stylistique se déroulent sur la majeure partie du disque. «Burstintotears» passe ses trois premières minutes lancées par une progression d'accords mélancoliques qui jettent des papillons dans l'estomac; Une cymbale de crash minuscule annonce une goutte culminante et l'arrivée d'un tambour de kick rassurant et rassurant. (Le titre est explicite.) «BLISTEX» est un croquis atmosphérique pour les synthés bordés; « Bala Cynwyd » les canalise dans un hymne électro à printemps festonné de coussinets luxuriants, de retard métallique et d'une autre ligne de basse si éabelleuse, il laisse pratiquement des empreintes détrempées où elle atterrit. La musique de Frances, malgré les surfaces explosées et souvent un rythme vertigineux, a toujours eu un pli sans vergogne émotif, et ici elle met ses sentiments avant et au centre. Imprégné de bips de jeu vidéo et d'accords qui refusent de résoudre soigneusement, c'est nostalgique et plein d'espoir à la fois.