LE PONT; une route ou une phase de connexion, de transition ou intermédiaire entre deux conditions adjacentes.
Ces deux chansons sont incroyablement essentielles à ma prochaine étape car elles expriment une phase très justement colérique et libératrice de ma vie ces dernières années, mais aussi comment ma navigation pointe enfin vers l’avenir, quel qu’il soit ou quoi qu’il ressemble. Honorer où j’ai été et ce que j’ai accompli dans la musique country, mais aussi avancer librement.
« The Tree » parle d’un « arbre généalogique » toxique qui se brûle jusqu’au sol. À mi-chemin, je réalise qu’il est en train de se consumer sans aucune de mes aides. Cette chanson évoque la douleur d’épuiser tout votre amour et votre temps pour cette personne ou cette « entité », mais de réaliser qu’il s’agit simplement d’une relation transactionnelle épuisante qui n’est pas nourrissante d’une manière saine. À la fin de la chanson, je m’autorise à faire face au soleil, à planter de nouvelles graines là où il est plus sûr de les cultiver et à réaliser que parfois il y a de l’herbe plus verte ailleurs.
« Sortez l’enfer d’ici » est la deuxième partie de l’incendie de l’arbre. Étant littéralement épuisé, c’est l’histoire de moi qui se sent tiré dans toutes les directions, ayant besoin de la compréhension et de l’acceptation de tous les autres, sauf la mienne, et à quel point cela est finalement devenu autodestructeur. J’abandonne le contrôle d’essayer de changer l’avis ou le mauvais comportement de chacun et je me concentre sur mon propre pouvoir à l’avenir. Faire ce qu’il faut peut parfois me sentir seul, mais il y a plus d’amis que d’ennemis, alors j’ai finalement arrêté de faire partie d’eux.