Cyrus n’a jamais vraiment fait un grand album d’avant en arrière – celui de 2013 Bangerzbizarrement, est probablement le plus écoutable tout au long du parcours – et, avec Vacances d’été sans fin, le « no skips » reste hors de portée. Une série de premiers morceaux discrets, en grande partie produits par La maison d’Harry Kid Harpoon et Tyler Johnson, est interrompu par l’interminable co-écriture d’Harmony Korine « Handstand », le genre de synthé sans groove qui a aidé la collaboration Flaming Lips en 2015 Miley Cyrus et son Petz mort couler comme une pierre. « Handstand » est construit autour d’une métaphore de bateau aux mains lourdes qui ne semble jamais aller nulle part, et introduit de manière déconcertante un personnage appelé Big Twitchy, une présence constante dans les peintures de Korine. C’est comme si, après avoir exercé le genre de retenue qui est rare dans son catalogue, Cyrus se laissait enfin retomber dans un excès insensé.
Cyrus a dit Vacances d’été sans fin est vaguement divisé en sections « AM » et « PM », et ce sont les chansons nocturnes, commençant à peu près par « Handstand », qui grillent. « Wildcard » rechape sans succès le regret « je suis abîmé » de « Toi » avec moins de panache ; « Muddy Feet », une collaboration de premier plan avec Sia, vise à parler dur et atterrit surtout mal à l’aise. Une décennie plus tard, Cyrus n’a toujours pas trouvé de manière attrayante de chanter le mot « I’ma », et la chanson décrit un partenaire infidèle avec une combinaison exaspérante d’imprécision et d’ultra-spécificité.
En effet, une recherche sur l’une de ces chansons fait apparaître des dizaines d’articles de tabloïd prétendant expliquer leur lien avec la vie personnelle de Cyrus. Heureusement, la majeure partie de l’album n’alimente pas l’impulsion de spéculer. Sur ses meilleures chansons, comme le vampy et lascif « River », Cyrus montre efficacement qui elle est à ce stade de sa carrière : mature mais toujours désordonnée, pas au-dessus d’une tournure de phrase théâtrale (« You’re verserin’ down, baby , noie-moi ») et, très occasionnellement, toujours en phase avec l’optimisme au grand cœur qui caractérisait sa musique antérieure. « Tu pourrais être la seule, avoir l’honneur de mes bébés », chante-t-elle. « J’espère qu’ils ont tes yeux et ce sourire en coin. » Jeté au milieu d’un dance jam corné, il surprend. Un peu comme Vacances d’été sans fin– qui n’est pas le disque de fête sundazed qui a été promis, mais une exploration de ce que l’on ressent quand la fête est finie.
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