Lisha G / Trini Viv : Critique de l’album Groovy Steppin Sh*t

Groovy Steppin Merdele nouvel ensemble de bangers prismatiques de Lisha G et Trini Viv, est né d'une relation qui gratte la tête. Alors qu'elle étudiait le commerce de la musique à l'Université Drexel, Trini Viv a commencé à jouer avec le son du rappeur de Caroline du Sud, payé qu'elle rappe sur un de ses beats, et quelques emails, de l'herbe et des sessions en studio plus tard, la cassette était née.

Cette histoire d'origine se reflète dans la musique : il y a une qualité passionnante, hors de propos et hors de l'espace. Groovy Steppin Merde. Ici, vous avez deux artistes totalement différents : dans un coin, Lisha G, qui dit avoir grandi dans la « country country » de Camden, en Caroline du Sud, où elle a enregistré pour la première fois dans une grange, et est surtout connue pour ses chansons brumeuses et rouges. -Eyeed Plugg en conversation avec l'underground d'Atlanta. Dans l'autre coin, Trini Viv, un récent diplômé universitaire de la banlieue de Philadelphie dont le loufoque Pharrell-meets-Pi'erre-Bourne bat constamment des bulles et change de forme comme The Thing. Ensemble, leur son est unique : un discours de merde psychédélique qui semble plus né d'une communication extraterrestre que le nième album de Yeat. Le formalisme brutal de Lisha entraîne les synthés aquarelles de Trini dans son monde, tout comme Trini pousse Lisha hors de sa zone de confort. Comme WiFiGawd et Tony Seltzer Vérification de la chaleurou BoofPaxkMooky et GRIMM Doza's Je suis défoncé depuis des joursou même la cassette JUS/Squadda B de cette année, c'est l'un de ces mariages parfaitement particuliers entre un rappeur underground coriace et un beatmaker ringard qui n'arrive que de temps en temps.

Autrefois un tison ricanant dans la veine de Rico Nasty, Lisha G s'est depuis installée dans un style plus froid et nonchalant, plus proche de Tony Shhnow ou du regretté Enchanting. C'est d'autant plus chirurgical : elle enfonce ses dents plus profondément lorsqu'elle rejette les mesures comme des sous-tweets. L'attrait ici n'est pas le sujet, qui est pour la plupart des conneries ordinaires – se défoncer, gagner de l'argent, exploser, des gars qui font exploser son téléphone – autant que son discours calme et ses acrobaties sournoises. Voyez comment, sur « Wanna Bet », elle enchaîne les triolets pendant deux mesures avant de retomber dans un sombre crépitement à la Gucci : « La façon dont je vis… ça devient dur. Ça devient difficile/Je ne peux pas abandonner.