Gee Tee: Critique de l’album Goodnight Neandertal

Une bonne démo punk peut ressembler à un énoncé de mission captivant ou aux griffonnages farfelus d’un booger essayant de faire rire ses amis. La première sortie enregistrée dans la chambre de Kel Mason en tant que Gee Tee, en 2016, était la dernière : une collection de chansons punk loufoques et pleines d’échantillons sur les voitures, les décalcomanies de flammes et la conduite trop rapide. Ce cinglé portant une cagoule de Gold Coast, en Australie, a nommé son projet d’après un Rat Fink-illustration de voiture de muscle adjacente, et il a monté le gimmick vers un excellent album éponyme de 2018. Dans cette collection de power-pop lo-fi méconnue, des mélodies de synthétiseur de vers d’oreille et des accords de puissance belliqueux ont présenté un talent d’auteur-compositeur capable de plus que de simples punchlines. Il s’avère qu’une chanson sur le fait de flâner à la station-service peut être drôle et un pétard.

Bonne nuit Néandertaliens est un suivi tant attendu pour ceux qui ont récupéré avec impatience la dernière demi-décennie des gouttes prolifiques de 7 « , des spots de compilation et des loosies de Bandcamp de Mason. basé sur le punk s’est finalement contenté de 10 chansons totalisant 18 minutes de matériel. ce que je sors », a-t-il déclaré à propos de l’album. « Si je ne pense pas que ça déchire, je ne vois pas l’intérêt de le sortir. ») Deux mois avant que Mason ne l’envoie à Memphis, il a rapidement écrit et enregistré la majorité des chansons de l’album, supprimant une grande partie de ce qu’il avait fait les mois précédents. Bonne nuit Néandertaliens met en bouteille l’énergie de cet élan spontané de créativité. Fidèle à sa mission, le nouvel album n’a pas de sauts.

Alors que Gee Tee n’est plus défini par ses premières caricatures de motorhead, Mason s’appuie fortement sur le côté ludique du projet. La chanson titre de l’album est définie par une grosse mélodie de clavier criarde suintant la joie Technicolor, qui est contrebalancée par un tas de merde de dur à cuire. Des accords de puissance enrobés de fuzz roulent pendant que Mason chante avec ses tripes sur la façon dont il vient de se faire défoncer la tête par un gros club. Sa résilience aux traumatismes contondants n’est pas son seul trait caricatural; Mason puise dans une variété de voix exagérées, donnant à chaque chanson une ambiance distincte. C’est un gamin nasal sur « Bad Egg », qui s’interroge sur un crochet de guitare tueur à tir rapide sur une odeur désagréable dans la cuisine. (Spoiler : C’est toi, tu es le mauvais œuf !) C’est un gobelin avec des frites vocales sur le costaud « Heart Throb », insistant sur le fait que vous ne pouvez pas en avoir assez de lui même lorsque cette merde lui couvre les cheveux de terre et graisse.