Sexyy Red: Critique de l’album de princesse la plus chaude de Hood

Seules quelques chansons de rap de ces dernières années ont des paroles qui offrent un choc bienvenu à chaque fois que je les entends. Sur la liste restreinte se trouve la folie « Legendary » de Rio Da Yung OG axée sur les punchlines ; « American tterroistt » de RXK Nephew, une saga de 10 minutes qui est l’équivalent sonore d’un fil Reddit ; et enfin, le mégahit torride « WAP » de Cardi B et Megan Thee Stallion. Le single « Pound Town » de Sexyy Red est dans cette ligue, remportant le titre de hit de rap le plus fou de l’année. Sur un rythme de Tay Keith qui aurait verrouillé les clubs de strip-tease en 2008, Sexyy Red se fait sucer les orteils, recrutant des mecs qui sont des sauvages au lit mais qui peuvent aussi être des beaux-pères décents pour son fils, et gémissant théâtralement comme si elle était dans un Paul Verhoeven -scène de sexe dirigée. Ensuite, bien sûr, il y a le ligne: « Mon coochie rose, mon bootyhole marron », une déclaration qu’elle traverse comme si c’était juste un autre bar. C’est drôle, de sa poche, et cela fait se tortiller les pinces à perles, mais on n’a jamais l’impression qu’elle essaie trop fort d’être provocante.

La nouvelle mixtape de Red développe l’esprit de « Pound Town » Hotte princesse la plus chaude, qui donne le ton à ce qu’elle espère être l’été le plus méchant, le plus moite et le plus effrayant depuis l’arrivée du smartphone. À juste titre, le son en plein essor du projet ressemble à une époque où les beats de Shawty Redd et Zaytoven étaient le modèle (honnêtement, si vous deviez me dire que Sexyy Red est dans une chambre cryogénique depuis l’été 2012, je ne le ferais pas être surpris). Mais l’esprit rétro de Hotte princesse la plus chaude vient en fait des racines de Red’s St. Louis, une ville qui est, selon elle, coincée dans les années 2000 : « On n’écoute pas le nouveau rap ; nous écoutons toujours la vieille merde », a-t-elle déclaré dans une récente interview. Vous pouvez entendre cette sensibilité dans la façon dont elle rappe avec une livraison maladroite, comme si elle était bloquée sur une île avec des bandes de Gucci Mane 2008-2009, comme Centre sportif EA et The BurrPrint : Le film 3D. Et surtout, elle ne se contente pas de remodeler les hits Gucci existants. À une époque où tant d’artistes cherchent à capitaliser sur la «nostalgie toute faite», ce serait la voie la plus facile. Mais pour Red, cette source d’inspiration est une fondation, pas nécessairement le but.

Vous pourriez laisser pratiquement tout Hotte princesse la plus chaude roulez dans une fête ou un club sans tuer l’ambiance ; c’est 30 minutes de raps directs debout sur la table. Il y a une poignée de chansons ici qui sont forcément des hymnes d’été (si ce n’est pas le cas, alors nous aurons ce que nous méritons, c’est-à-dire trois mois de rappeurs surfant sur la vague du club-rap et J. Cole et Lil Durk fait sa version de Rocher de l’école). « Hellcat SRTs », une chanson sur le fait d’être excité par un homme qui est prêt à faire tout ce que le code de la route déconseille au volant (excès de vitesse, baise, fumer de la drogue), transformera les pistes de danse en matchs de cris. Le rythme est si tonitruant qu’il semble que vous devriez l’écouter dans un cinéma IMAX. Pendant ce temps, « Sexyy Walk », produit par Juicy J et DJ Paul, est une force brute, avec Sexyy Red commençant la chanson à chaud et ne s’arrêtant jamais : « Coke-bottle shape and I got some soft skin/Chanel No. 9 , herbe exotique, c’est mon parfum.